EN BREF
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En matière de code de la route, certaines infractions peuvent engendrer de lourdes sanctions, tandis que d’autres semblent être laissées de côté par les forces de l’ordre. En effet, bien que des millions de procès-verbaux soient dressés chaque année, certaines infractions, étonnamment, ne sont pas verbalisées. Cette situation soulève des questions sur les choix des autorités et la nécessité de privilégier la pédagogie plutôt que la répression. Découvrez trois infractions souvent ignorées par les agents et les raisons qui les poussent à ne pas les sanctionner.
Bien que certaines infractions au Code de la route puissent entraîner des sanctions lourdes, certaines d’entre elles sont étonnamment rarement verbalisées par les autorités. Cet article fait le point sur trois infractions qui, pour diverses raisons, échappent souvent à la vigilance des forces de l’ordre.
Le non-respect de la loi montagne
Depuis le 1er novembre 2021, il est obligatoire pour les automobilistes d’équiper leurs véhicules de pneus adaptés à l’hiver lors de la traversée des communes dans 34 départements. Toutefois, malgré le caractère important de cette réglementation, cette infraction n’est pas souvent sanctionnée. L’objectif des autorités est d’adopter une approche plus éducative, en signalant aux conducteurs les dangers potentiels de rouler sans un équipement approprié.
Si les forces de l’ordre ne dressent pas de contraventions pour cette infraction, elles peuvent néanmoins interdire la circulation dans certaines zones montagneuses. Les conducteurs doivent également être conscients que leur assurance peut refuser de couvrir les dommages causés en cas d’accident sur la neige ou le verglas si leur véhicule n’est pas équipé comme requis.
Circuler sans autorisation dans une zone à faibles émissions
Les zones à faibles émissions (ZFE) ont été mises en place pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines agglomérations. En théorie, l’infraction pour non-respect de ces zones peut conduire à une amende de 68 euros. Cependant, la réalité est que les contraventions pour cette infraction sont rares. Cela est dû en partie au fait que chaque agglomération peut définir ses propres critères d’interdiction.
De plus, la pédagogie est souvent privilégiée par les autorités locales, qui choisissent de ne pas sanctionner les conducteurs en infraction. Actuellement, il n’existe pas de contrôles automatiques, bien que des radars spécifiques soient prévus pour 2026. À Paris ou Lyon, par exemple, il est également possible d’obtenir des dérogations pour circuler dans ces zones.
Le petit excès de vitesse
Lors d’un contrôle de vitesse, il existe une marge d’erreur généralement fixée autour de 5 km/h, ce qui fait que de nombreux petits excès de vitesse ne sont pas sanctionnés. Par exemple, si un conducteur est enregistré à 97 km/h, le chiffre retenu pour une éventuelle sanction est de 92 km/h. Cette tolérance signifie qu’un excès de vitesse considéré comme « insignifiant » échappe à la répression.
Cependant, il est crucial de respecter les limitations de vitesse, car la vitesse est un facteur aggravant dans les accidents. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, une augmentation même modeste de la vitesse moyenne d’un véhicule peut accroître significativement le risque d’accidents mortels.
Infractions au Code de la route non verbalisées
Infractions | Description |
Non-respect de la loi montagne | Obligation d’équiper les pneus d’hiver dans certaines communes, non verbalisation, priorité à la pédagogie. |
Circulation sans autorisation en ZFE | Restrictions sur les véhicules polluants, les amendes sont rares car les collectivités favorisent l’info. |
Petit excès de vitesse | Marge d’erreur de 5 km/h, difficile de sanctionner pour des excès « insignifiants ». |
En France, certaines infractions au code de la route peuvent sembler graves et entraîner des sanctions lourdes. Pourtant, d’autres infractions, également reconnues, sont souvent ignorées par les forces de l’ordre. Dans cet article, nous allons explorer trois de ces infractions fréquemment passées sous silence, afin de mieux comprendre la situation actuelle sur les routes françaises.
Non-respect de la loi montagne
Depuis le 1er novembre 2021, les automobilistes se rendant dans les massifs montagneux durant la période hivernale doivent obligatoirement équiper leurs véhicules de pneus adaptés. Malgré cela, cette infraction n’est pas verbalisée, et les forces de l’ordre privilégient l’aspect pédagogique. L’objectif est de sensibiliser les conducteurs aux dangers de circuler sans équipement approprié. En cas d’accident dans ces zones, des assureurs peuvent refuser la couverture pour les véhicules non équipés, ce qui souligne l’importance de respecter cette règle.
Circuler sans autorisation dans une zone à faibles émissions
Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des espaces où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte. Bien que des amendes puissent de facto être infligées aux contrevenants, cette pratique est rare. Les agglomérations concernées choisissent souvent de ne pas mettre en œuvre des contraventions, favorisant la pédagogie. De plus, il n’existe pas de contrôles automatisés pour détecter ces infractions, et des dérogations peuvent permettre à certains véhicules de circuler malgré les restrictions en place.
Petit excès de vitesse
Lors de contrôles radars, une marge d’erreur de 5 km/h existe, ce qui fait que de faibles excès de vitesse ne sont généralement pas sanctionnés. Par conséquent, une vitesse enregistrée à 97 km/h peut être considérée comme conforme si elle ne dépasse pas cette marge. Cependant, il est crucial de respecter les limitations de vitesse, car une augmentation modeste de la vitesse peut considérablement accroître le risque d’accidents, comme l’a démontré l’Organisation mondiale de la santé.
Infractions au Code de la Route Ignorées par les Forces de l’Ordre
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Non-respect de la loi montagne
Obligation d’équiper les véhicules de pneus d’hiver dans 34 départements, non verbalisé pour privilégier la pédagogie.
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Circulation sans autorisation en ZFE
Zones à faibles émissions où les véhicules polluants sont restreints, les amendes sont rares malgré une réglementation en place.
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Petit excès de vitesse
Marche d’erreur de 5 km/h rend difficile la verbalisation des excès de vitesse jugés insignifiants.
En France, l’application du Code de la route est cruciale pour garantir la sécurité des usagers. Toutefois, certaines infractions, bien qu’elles soient légiférées, sont fréquemment ignorées par les forces de l’ordre. Ce texte met l’accent sur trois des principales infractions qui n’entraînent pas systématiquement de verbalisation, soit par manque de moyens, soit pour des considérations pédagogiques.
Le non-respect de la « loi montagne »
Depuis le 1er novembre 2021, la loi impose aux automobilistes de équiper leurs véhicules de pneus spéciaux pour l’hiver dans certaines communes des 34 départements concernés. Cette règle vise à prévenir les accidents en montagne, où les conditions météorologiques peuvent rapidement se dégrader. Cependant, pour la quatrième année consécutive, les contrevenants à cette loi ne sont pas systématiquement verbalisés.
Cette absence de sanction n’est pas due à un relâchement des règles, mais plutôt à une volonté de sensibiliser les conducteurs sur l’importance de circuler en toute sécurité. En effet, se déplacer sans un équipement adéquat dans les massifs montagneux peut engendrer de graves conséquences. Bien que les forces de l’ordre n’imposent pas d’amende, elles peuvent interdire la circulation dans certaines zones à risques. Les automobilistes doivent également être conscients que leur assurance pourrait ne pas couvrir les dommages subis lors d’un accident s’ils n’ont pas respecté cette loi.
Circuler sans autorisation dans une zone à faibles émissions (ZFE)
Les zones à faibles émissions (ZFE) ont été créées pour réduire la pollution dans les grandes agglomérations. Ces zones imposent des restrictions sur la circulation des véhicules les plus polluants. Bien que l’amende pour une infraction dans ces zones puisse atteindre 68 euros, les verbalistes restent rares.
Le paramètre principal ici est que les agglomérations ont la liberté de définir quelles catégories de véhicules sont interdites. Par conséquent, l’absence d’une amende systématique pour non-respect dans une ZFE est souvent due à une approche pédagogique et à des dérogations possibles. Par exemple, certaines villes comme Paris ou Lyon permettent encore la circulation de certains véhicules malgré l’interdiction. En raison du manque de moyens et de dispositifs automatisés de contrôle, les infractions sont difficilement constatées, même si la législation prévoit des sanctions efficaces.
Les petits excès de vitesse
La vitesse est un élément déterminant dans de nombreux accidents de la route. En général, lors de contrôles radar, une marge d’erreur de 5 km/h peut être appliquée. Cela signifie qu’un conducteur enregistré à 97 km/h ne sera pas nécessairement sanctionné, puisque la vitesse retenue sera de 92 km/h, et par conséquent, il pourrait ne pas être considéré comme en infraction.
Cependant, malgré cette tolérance, il est préconisé de rester vigilant et de respecter les limitations de vitesse. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a démontré que même une légère augmentation de la vitesse peut affecter gravement la probabilité d’accidents, augmentant ainsi le risque de conséquences fatales. Il est donc essentiel de prendre conscience de l’importance de la conduite responsable et du respect des limitations affichées sur les routes.